Comprendre l’impact économique des représentations médiatiques biaisées en l’Afrique
Notre client
Africa No Filter est une organisation qui se consacre à contrer les stéréotypes nuisibles sur l’Afrique par le biais de la recherche, du plaidoyer, de l’octroi de subventions et de la création de communautés.
La mission du client
Les récits sont un ensemble d’histoires liées qui sont articulées et affinées au fil du temps pour représenter une croyance centrale. L’image dominante de l’Afrique, continent de la pauvreté, de la maladie, des conflits, des dirigeants médiocres et de la corruption, est stéréotypée. Cette perception a réduit un continent dynamique, innovant et évolutif de 54 pays àune seule histoire, celle d’un continent brisé et dépendant. Africa No Filter s’est donné pour mission de changer cette situation et de présenter des histoires qui représentent le continent au-delà des stéréotypes.
Bien qu’il existe de nombreuses recherches sur l’existence de préjugés dans la représentation de l’Afrique, presque aucune analyse n’a été menée pour étudier son impact sur l’économie et l’investissement international.
Notre action
Avec une équipe pluridisciplinaire d’économistes, de data scientist, de politologues et d’experts des médias, nous avons développé une approche unique, basée sur les données, pour évaluer la partialité des médias et estimer l’impact économique potentiel des reportages biaisés sur l’Afrique. Notre soutien inclut :
- Stratégie, collecte et analyse des données primaires
- Entretiens avec des informateurs clés et groupes de discussion
- Développement d’arguments de plaidoyer
- Narration et visualisation d’impact
Les résultats
Notre modélisation économique a révélé que l’Afrique pourrait perdre jusqu’à 4,1 milliards d’USD par an en raison de l’augmentation des coûts d’investissement engendrée par une représentation erronée dans les médias. Cette recherche fournit une base de données essentielle pour justifier la nécessité de plaider en faveur de récits plus exacts sur l’Afrique dans les médias internationaux.
Nos conclusions vont dans le sens d’une étude récente des Nations unies montrant que les biais dans les notations de crédit par les agences de notation internationales ont coûté aux pays africains un total de 74,5 milliards d’USD.