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Startups africaines : Le moteur de l’innovation et de la croissance économique
Les startups africaines transforment le continent. Le cadre de la politique de l’UA en matière de startups, soutenu par Google, s’attaque aux défis et promeut l’inclusion, et fournit une feuille de route pour les États membres afin de créer des politiques qui permettent à la prochaine génération d’innovateurs de s’épanouir.
Du Ghana au Nigeria, une vague d’innovation déferle sur l’Afrique. À Accra, Oze, une startup fintech révolutionnaire, offre aux petites et moyennes entreprises les outils financiers dont elles ont longtemps manqué : prêts, traitement des paiements et solutions de gestion des prêts. En s’associant à des institutions financières établies, Oze égalise les règles du jeu, donnant aux entreprises de toutes tailles une chance de prospérer.
Pendant ce temps, à Lagos, Healthtracka transforme le paysage des soins de santé. Les Nigérians n’ont plus besoin d’attendre longtemps dans des cliniques bondées pour obtenir des tests de laboratoire essentiels. Avec Healthtracka, un professionnel de la santé se rend à votre domicile, prélève des échantillons et vous fournit des résultats rapides et abordables. Il s’agit de soins de santé à votre convenance, rendant le bien-être accessible à tous.
Ce ne sont là que deux exemples de la manière dont les startups africaines ne se contentent pas de rêver grand, mais façonnent activement un avenir meilleur pour le continent. Imaginez les possibilités si nous pouvions reproduire ce succès dans tous les secteurs, sur tout le continent. Pour concrétiser cette vision d’un écosystème de startups florissant, nous devons relever les défis qui entravent actuellement la croissance. Le cadre politique de l’UA en matière de startups, soutenu par Google, s’attaque aux défis, promeut l’inclusion et fournit une feuille de route pour les États membres afin de créer des politiques qui permettent à la prochaine génération d’innovateurs de s’épanouir.
Nourrir l’écosystème des startups africaines
Malgré une baisse de financement en 2023, les startups africaines ont fait preuve d’une résilience remarquable, avec une croissance du financement d’année en année depuis 2019 et des projections atteignant 10 milliards de dollars d’ici 2056. Il ne s’agit pas seulement de profits ; il s’agit de personnes – des individus avec des rêves et la volonté de les transformer en réalité. Il s’agit de créer des emplois pour que les Africains de tout le continent aient la possibilité de gagner leur vie dans la dignité. Cette croissance résonne avec l’essence même de l’Agenda 2063 de l’Afrique, une vision d’une Afrique prospère et unie, portée par ses citoyens.
Bien que ce tableau soit encourageant, les startups africaines se heurtent encore à des obstacles. La complexité des réglementations locales et transfrontalières, associée à un financement limité, limite souvent leur capacité à investir dans la recherche et le développement ou à développer leurs activités. Notamment, alors que le financement mondial du capital-risque a atteint des sommets en 2021 et 2022, l’Afrique a reçu moins de 3 % de ces flux. Cette disparité souligne la nécessité urgente de diversifier les sources de capitaux et de veiller à ce que les opportunités d’investissement atteignent tous les États membres.
Au-delà du financement, d’autres défis se profilent. Le paysage de la protection des données est encore en évolution, les talents qualifiés peuvent être rares et l’application incohérente de la propriété intellectuelle, associée à des marchés fragmentés, crée des complexités supplémentaires.
Le cadre stratégique pour les startups
Le cadre politique de l’UA pour les startups est une solution opportune qui permet de relever les principaux défis. Il fournit des principes directeurs, une approche innovante, des recommandations et des clauses types pour guider les États membres dans la création de leurs propres politiques en matière de startups. Le cadre encourage l’élaboration de politiques non conventionnelles, comme les accords de reconnaissance mutuelle pour rationaliser la reconnaissance des produits/services à travers les frontières, aidant ainsi la croissance panafricaine des startups. Il reconnaît également le potentiel des technologies du cloud et de l’IA pour accélérer la productivité, en promouvant la technologie du cloud, en finançant la recherche sur l’IA, en établissant des accords de gouvernance basés sur les risques, et en donnant la priorité à des opportunités d’exploiter ces technologies de manière transparente et équitable. Le rapport AI Sprinters de Google décrit bien le pouvoir de transformation de l’IA dans les marchés émergents et la manière dont ils peuvent tirer des avantages substantiels de l’adoption stratégique des technologies de l’IA dans divers secteurs.
Renforcer l’autonomie des femmes et des jeunes
L’inclusion est un principe fondamental du cadre, qui place les startups dirigées par des femmes et des jeunes, représentant la majorité de la population africaine, au cœur de la vision de l’UA en matière de développement. Cependant, il existe un fossé important en matière de financement : un rapport a révélé que seulement 9 % des entreprises financées par le capital-risque avaient des équipes fondatrices exclusivement féminines, et qu’elles ne recevaient que 3 % du financement total. Ce cadre, associé aux efforts plus larges de l’UA, vise à remédier à cette disparité et à créer un paysage de startups plus équitable.
Tout en reconnaissant qu’il n’existe pas de solution unique, le cadre fournit des principes précieux et souligne le besoin urgent de politiques, de lois et d’investissements concrets aux niveaux national et panafricain pour soutenir les startups, en particulier celles dirigées par des femmes et des jeunes.
Chacun a un rôle à jouer
Le secteur privé est un acteur essentiel de cet écosystème. Google, aux côtés d’autres partenaires, soutient fièrement le cadre stratégique de l’Union africaine pour les startups, démontrant ainsi son engagement à favoriser un environnement florissant pour les startups. Des initiatives telles que l’accélérateur Google for Startup pour l’Afrique, la Hustle Academy, qui a diplômé plus de 10 000 personnes à ce jour, et le Fonds d’investissement Google pour l’Afrique, doté de 50 millions USD, illustrent la volonté du secteur privé de soutenir les startups africaines.
Toutefois, la mise en place d’un écosystème de startups véritablement prospère exige une collaboration. Les gouvernements, les innovateurs et la société civile doivent travailler ensemble pour mettre en œuvre ce cadre et relever les défis du monde réel. Ce faisant, nous investissons dans l’avenir économique de l’Afrique et donnons à sa prochaine génération de dirigeants les moyens d’agir.
Un appel à l’action : Mise en œuvre du cadre stratégique pour les startups
Le cadre politique et la loi type de l’UA sur les startups marquent une étape importante sur la voie du déblocage du potentiel des startups en Afrique. Les États membres ont une occasion unique d’adopter ses dispositions et de suivre la feuille de route pour la mise en œuvre afin de créer un environnement plus favorable qui accélère le développement du continent. Les États membres devront commander leurs propres évaluations des besoins et soutenir la mise en œuvre d’une version du cadre politique pour les startups adaptée à leurs contextes locaux spécifiques.
En tant que parties prenantes, nous devons tous prendre des mesures décisives pour soutenir ce voyage. Ensemble, nous pouvons créer « l’Afrique que nous voulons » – un continent prospère, inclusif et innovant, un continent de « startups », dirigé par ses habitants.
Cet article a été republié avec l’autorisation de Google. La version originale est disponible ici.